La Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) a réitéré, lundi, son attachement au principe de réconciliation comme étape nécessaire du processus de transition démocratique, à condition que cette réconciliation s’effectue dans le cadre de la justice transitionnelle, de la transparence et de l’intransigeance face à la corruption.
Dans un communiqué publié lundi, la CGTT a, par ailleurs, dénoncé, l’usage de la violence à l’encontre de syndicalistes et d’étudiants qui ont participé à une marche de protestation contre le projet de loi relatif à la réconciliation ainsi que la répression du mouvement de protestation observé par les agriculteurs.
Ces agissements constituent, selon la même source, une déviation du processus de transition démocratique.
L’organisation a, en outre, réitéré son attachement à ses droits ainsi qu’à sa participation aux négociations sociales, conformément à la législation nationale et aux conventions internationales du travail ainsi qu’au jugement du tribunal administratif prononcé le 26 juillet 2015.