Le jeune Anthony Martial, 19 ans, se souviendra de sa première semaine en équipe de France, où de Clairefontaine à Lisbonne avec un crochet par Manchester, il est passé par toutes les émotions, en attendant peut-être de connaître une première titularisation contre la Serbie à Bordeaux lundi.
La scène se passe sur la pelouse du stade flambant neuf de Bordeaux samedi, alors qu’un doux après-midi touche à sa fin. Le léger entraînement du jour, ouvert aux spectateurs, vient de se terminer et Didier Deschamps s’approche de Martial pour lui parler.
Le geste de la main est ferme, le ton semble vif. Le sélectionneur n’a vraisemblablement pas tout à fait apprécié le travail fourni par son attaquant, déjà recadré en début de séance, par l’adjoint Guy Stéphan. Nul enseignement ou conclusion hâtifs ne peuvent ni ne doivent être tirés après cet épisode comme il en existe tant d’autres dans le foot. D’autant plus qu’il ne devrait pas empêcher Martial de débuter pour la première fois face aux Serbes. Mais il symbolise en creux les immenses attentes qu’il y a désormais autour de lui et qui ne cesseront de grandir.
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