“L’Etat d’urgence ne devrait, en aucun cas, servir de prétexte pour restreindre les libertés” a averti l’Union Générale Tunisienne de Travail (UGTT) dans un communiqué rendu public jeudi.
L’UGTT dénonce, à cet effet, “l’usage de la force injustifiée par des policiers contre des syndicalistes, de jeunes activistes, à l’issu d’un rassemblement pacifique, mené à la place Mohamed Ali pour protester contre le projet de loi de la réconciliation économique et financière”.
Ces interventions policières ont également ciblé les agriculteurs et pêcheurs, en sit-in devant le siège de l’Union Tunisienne de l’agriculture et de la pêche” ajoute le même communiqué.
Il s’agit “d’une atteinte à l’intégrité physique, aux libertés individuelles et au droit d’expression et de protestation”, souligne l’UGTT qui exprime également sa solidarité avec les personnes agressées.
L’UGTT insiste sur l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre ces problèmes, selon le communiqué.