Al-Massar a dénoncé, fermement, les dernières nominations dans le corps des gouverneurs, dictées, selon le parti, par des intérêts étriqués.
Dans une déclaration, rendue publique, jeudi, Al-Massar appelle le gouvernement à revoir certaines nominations suspectes et les remplacer par des compétences féminines, connues pour leur intégrité.
Garder telle quelle la liste des gouverneurs irait à l’encontre de l’intérêt national et des efforts nationaux de lutte contre la corruption et le terrorisme, lit-on de même source.
Al-Massar ajoute que l’absence de femmes des postes de décision au niveau régional, surtout au lendemain de la célébration de la fête de la femme, va à l’encontre du principe d’égalité des chances, énoncé dans l’article 46 de la Constitution.
Le parti s’est, en outre, dit étonné de voir figurer parmi les nouveaux gouverneurs, récemment nommés par le chef du gouvernement, des noms proches de l’ancien régime et des milieux de la contrebande et du commerce parallèle.
Al-Massar réclame, dans ce contexte, l’ouverture d’une enquête sur des rumeurs qui circulent selon lesquelles des parties au sein du pouvoir auraient exigé des noms dans la liste des gouverneurs contre le maintien du calme dans certaines régions.