L’absence de candidatures, parmi les juges à la retraite et des spécialistes dans la protection de l’enfance, a retardé la mise en place de l’Instance nationale pour la prévention de la torture, a expliqué lundi une source parlementaire, consultée par l’agence TAP.
L’Instance nationale de prévention de la torture devait être installée, une année, après l’adoption de la loi organique y afférente N°2013-43 en date du 21 octobre 2013.
“La commission électorale chargée de cette instance a reçu plus de 150 candidatures. Nous avons toutefois encore besoin de nouvelles candidatures dans des spécialités bien déterminée, parmi les magistrats à la retraite et les spécialistes dans la protection de l’enfance”, a indiqué Badreddine Abdelkafi, président de la commission électorale en charge de ce dossier à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Après consultation du tribunal administratif, un nouvel appel à candidature vient d’être lancé. Les candidatures peuvent être déposées du 1er au 30 septembre, selon un nouveau délai décidé par la commission électorale chargée du dossier à l’ARP. L’Etat tunisien se droit de créer cette instance suite à son adhésion aux conventions et accords internationaux relatifs à la lutte et à la prévention de la torture.
L’Instance nationale pour la prévention de la torture est une structure composée de 16 membres. Elle a pour mission de contrôler les conditions de détention, de proposer des recommandations et des avis et de recevoir des plaintes pour les transmettre aux autorités concernées.