La décision prise par le ministre de l’éducation Néji Jelloul de supprimer les 20% calculés dans la moyenne du Baccalauréat, à partir de la rentrée 2015/2016, est une “mesure improvisée, prise d’une manière unilatérale et en contradiction avec le principe du dialogue national”, a déclaré le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, Lassaad Yaakoubi.
Il estime que des décisions de ce genre doivent émaner de l’effort collectif des commissions mixtes regroupant les représentants du ministère de l’Education, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Institut arabe des droits de l’homme.
“L’acte du ministère est de nature à entraver les travaux des commissions et à faire comprendre aux parties qui participent au dialogue que le ministère de l’éducation n’est pas réellement engagé dans le projet de réforme du système éducatif”, a développé Yaakoubi.
Il a souligné, toutefois que le syndicat de l’enseignement secondaire est attaché au principe du dialogue et est “convaincu que la réforme ne peut réussir que dans le cadre d’un projet national basé sur le partenariat”.
Le ministre de l’éducation, Néji Jelloul avait annoncé, mercredi dernier, la suppression des 20% calculés dans la moyenne annuelle du baccalauréat, à partir de la rentrée 2015-2016, parmi les principales mesures urgentes prises par le département en prévision de la prochaine rentrée scolaire.