Une quinzaine de musiciens accompagneront les stars tunisiennes de l’Underground, Balti, Kafon, Armasta, Zied Nigro et Mehdi Moualhi au spectacle “Hip hop” urbain programmé, pour la soirée du 16 août, au Festival International de Carthage (FIC) 2015.
Les grandes lignes de ce show ont été présentées lors d’une conférence de présence, tenue mercredi, à Gammarth en présence de Balti, Moualhi, Armasta et Mohamed Ali Ben Jomaa, metteur en scène du spectacle. Les rappeurs Moualhi et Negro se sont absentés alors que Kafon est arrivé avec un retard de près de deux heures, juste après la fin de la conférence.
Selon Ben Jomaa, «le spectacle a été structuré sur les cinq disciplines Rap, Graffiti, Breakdance, Djing et BeatBox».
Un graffiti de 15 mètres, où sont peintes des scènes des évènements du 14 janvier 2011, a été spécialement conçu pour ce show.
Quatre DJ à savoir, DJ Danger, Rythme, Dynamique et Energie animeront le spectacle qui verra la présence de plusieurs invités surprises.
S’agissant des critiques faites par certaines parties quant à la programmation d’un spectacle rap au Festival de Carthage, Balti s’est dit «étonné» précisant que «des rappeurs étrangers sont souvent invités à se produire dans des festivals internationaux». «Après un parcours artistique de près de 12 ans», Balti a estimé qu’il «mérite bien de monter sur la scène du FIC». A ce même sujet, Ben Jomaa a évoqué la « sacralité » de chaque théâtre.
«On ne peut autoriser ces rappeurs de monter sur une scène et les interdire sur une autre», a- t-il dit. «Est-ce que la scène du festival de Carthage est meilleure que les autres scènes des festivals internationaux tels que celles de Bizerte, Nabeul et Djerba… », s’est-il demandé.
«Le public du rap a le droit de trouver le genre de musique qui lui plait à Carthage», a expliqué Mondher Kalai, conseilleur médiatique au FIC, qui estime que «toute expression artistique doit être représentée dans les festivals». «le Rap est un genre musical très prisé par les jeunes générations surtout qu’il est porteur d’un discours rebelle qui traduit leurs préoccupations», a conclu Kalai.