Le rôle de la famille dans la prévention de la délinquance juvénile et la lutte contre l’immigration clandestine a fait l’objet d’une rencontre organisée, lundi à Sidi Bouzid, dans le cadre des manifestations organisées à l’occasion de la journée nationale de la femme, célébrée le 13 août de chaque année.
A cette occasion, le délégué régional de l’Office des Tunisiens à l’étranger, Abdelbasset Tabassi a tenu à rendre hommage à la femme tunisienne, en général, et à la femme à Sidi Bouzid, en particulier, pour son militantisme et son rôle dans l’impulsion du développement régional, notamment, dans le secteur agricole.
Il a rappelé que la femme à Sidi Bouzid a participé à la révolution du 14 janvier 2011 et que la première femme tombée en martyre est issue de cette région (délégation de Regueb). C’est grâce à la femme, a-t-il dit, que le gouvernorat de Sidi Bouzid occupe la première place à l’échelle nationale dans la production du lait et des légumes.
Dans une intervention intitulée “le rôle de la famille dans l’immigration clandestine”, Salwa Amri, psychologue, a souligné que l’immigration clandestine est devenue, au cours des dernières années, un souci majeur qui préoccupe les Tunisiens en raison du nombre élevé des jeunes qui quittent le pays pour rejoindre les groupes terroristes en Syrie et en Irak.
Après avoir passé en revue les raisons qui poussent les jeunes à l’émigration et qui sont d’ordre socio-économique, politique et religieux, Amri a mis l’accent sur l’importance du rôle de la famille dans le soutien psychologique des jeunes pour lutter contre l’immigration clandestine.
Elle a, à cet égard, souligné l’importance de la communication au sein de la famille dans la prévention de la délinquance juvénile et de l’immigration clandestine.