Une délégation ministérielle en visite dans la région de Jendouba, composée du ministre de l’industrie, Zakaria Hamad, du ministre du commerce, Ridha Lahouel, et de la secrétaire d’Etat à la production animale, Amel Nafti, a souligné qu’il est désormais possible de garantir la sécurité alimentaire pour tous les tunisiens, et ce, à travers la révision des systèmes agricoles alimentaires et l’adoption d’une stratégie claire.
Lors de cette visite, Zakaria Hamad a affirmé, dans une déclaration à l’agence TAP, la détermination du gouvernement à améliorer le secteur de la betterave sucrière, notamment, à travers la mobilisation des ressources hydriques et l’élargissement des superficies consacré à l’agriculture pour atteindre 4000 hectares.
“Comme première mesure visant à développer le système agricole, le gouvernement a décidé de ne pas élever les prix des engrais pour la prochaine saison agricole”, a-t-il annoncé.
De son côté, le ministre du commerce a souligné que la reprise des activités de l’unité de séchage du lait de Mornaguia dans la région de Mannouba contribuera à produire 100 mille litres/jour, ce qui permettra de réguler le système des produits laitiers. Il a, par ailleurs, fait savoir que son département qui a déjà facilité les procédures l’exportation, s’emploie actuellement à trouver de nouveaux marchés “prometteurs”, à l’instar des marchés africain, russe et chinois.
Dans le même contexte, la secrétaire d’Etat à la production alimentaire, Amel Nafti, a tenu à rappeler que le ministère de l’agriculture est en train d’examiner la situation des groupes hydrauliques.
D’autre part, des professionnels et des représentants de l’union des agriculteurs et du syndicat tunisien des agriculteurs ont tenu à exprimer leur préoccupation quant à la “situation agricole précaire qui nécessite une réforme”, estimant que ce secteur peut beaucoup apporter à l’économie nationale.
Ils ont, en outre, appelé le gouvernement à mettre en place de nouvelles législations favorisant l’investissement et d’autres contribuant à résoudre les questions foncières et l’endettement des agriculteurs.