Le bureau de Nida Tounes à Sidi Bouzid s’est dit préoccupé de la tournure que les évènements ont prise à Regueb, qualifiant de “graves les actes et les menaces proférées contre le délégué et le siège de la délégation”.
« Les dirigeants d’un parti politique appartenant à la coalition au pouvoir est derrière ses actes », lit-on dans une déclaration du parti rendue publique mercredi.
Le bureau régional de Nida Tounes s’est, par la même, dit étonné face au parti pris de la haute autorité régionale qui, a-t-il estimé, n’a pas eu le courage de revendiquer sa décision de fermer l’espace de l’association coranique de Regueb pour non obtention d’une autorisation, en rejetant toute la responsabilité sur le délégué.
De leur côté, l’Union régionale du travail, la ligue de défense des droits de l’Homme, le front populaire, Al-Massar, l’Union des diplômés chômeurs et nombre d’associations ont, dans un déclaration commune, condamné la fermeture du siège de la délagation.
Ils ont, également, exhorté les autorités locales à prendre leur responsabilité dans la protection des services publics, tout en réclamant des comptes aux parties à l’origine de ces évènements, sans pour autant incriminer les mouvements de protestation sociale.
Des individus appartenant à des courants religieux extrémistes ont pris d’assaut, le week-end dernier, le siège de la délégation de Regueb où ils ont séquestré et menacé de mort le délégué de la région, suite à la fermeture du siège de l’association coranique « Ibn Omar ».