Le secrétaire d’Etat chargé de la pêche et des ressources hydrauliques, Youssef Chahed a fait savoir, à l’agence TAP, en marge d’une visite effectuée, mercredi, au port de Tabarka (gouvernorat de Jendouba) que sa visite s’inscrit dans le cadre de l’attachement à l’écoute des préoccupations des marins- pêcheurs surtout en ce qui concerne les difficultés qu’ils rencontrent au niveau de l’endettement.
Il a affirmé que son département œuvre à mettre en place une stratégie efficace pour récupérer le rendement du secteur à travers la prise des mesures nécessaires qui prennent en considération la difficulté de l’endettement, les équipements et les nouvelles techniques de pêche dont le secteur a besoin.
Le secrétaire d’Etat a rencontré au cours de sa visite au port de Tabarka un nombre de marins-pêcheurs et de propriétaires des barques de pêche qui ont fait part de leurs préoccupations et des difficultés qui font obstacle au développement de leur production, mettant l’accent sur le volume des dettes qui dépassent la barre de 1,3 MDT.
Les pêcheurs ont considéré que l’absence d’une solution à l’endettement peut constituer un facteur de dégradation du secteur de la pêche dans la région et un handicap entravant le développement du secteur, et l’obtention de crédits qui aident à de nouvelles acquisitions pouvant mieux servir les pêcheurs dans leurs activités.
Le chef de l’arrondissement de la pêche de Tabarka a souligné que bien que le gouvernorat de Jendouba recèle des potentialités en ressources hydrauliques et dispose d’une frayère modèle de poissons dans les eaux douces, la production a régressé depuis 2010 de 70 tonnes pour atteindre actuellement 928 tonnes.
Taoufik Ryabi, président de l’Union Régionale de l’Agriculture et de la pêche (URAP) de Jendouba, a fait savoir à,,l’Agence TAP, que les solutions suggérées par le secrétaire d’Etat et le ministre de l’Agriculture, ne peuvent aucun cas résoudre les problèmes que rencontre le secteur.
Il a considéré que l’exonération des agriculteurs dont l’endettement ne dépasse pas les trois mille dinars et l’examen au cas par cas dont pêcheurs don l’endettement e coûte plus de cinq mille dinars ne peut résoudre le problème.
La dette d’un seul pêcheur dépasse le plus souvent 60 mille dinars. Pour lui la solution réside en le rééchelonnement à long terme des dettes et l’augmentation du plafond de l’exonération.