L’ancien président de la République, Moncef Marzouki a indiqué, lors d’une conférence qu’il a donnée à Rabat (Maroc), lundi soir, que “la révolution Tunisienne est en dents de scie mais le meilleur reste à venir”.
Concernant la dernière élection présidentielle, Marzouki a avoué qu’il a accepté les résultats des urnes et que le peuple Tunisien est libre de choisir qui préside à ses destinées. Marzouki a également parlé de l’espoir placé en les jeunes qui, a-t-il ajouté, demeurent assoifés de justice transtionnelle et ne permettront en aucun cas le retour à la dictature.
Il a indiqué dans son intervention présentée, dans le cadre d’une invitation de la coalition marocaine des instances des droits de l’homme, dont le contenu a été repris par l’Agence de presse Reuters que “la période de destruction sera certainement suivie par une autre d’édification”.
“La crise dans le monde arabe est une crise de principes et d’idées et non de concepts; aucune révolution politique ne peut réussir sans une révolution des valeurs”, a-t-il relevé, précisant que l’attachement aux idéologies pendant plus de 50 ans comme le communisme, le nationalisme, l’islam politique et la démocratie a révélé son échec puisque la réalité demeure beaucoup plus compliquée et ses problèmes ne peuvent être résolus par ces consepts.