La chanteuse égyptienne Amal Maher a retrouvé, vendredi soir, le public tunisien, pour la troisième fois au festival international de Carthage, après les éditions de 2007 et 2012.
Vêtue en robe noire, Maher a conquis le public, pendant deux heures, avec un répertoire varié de ses chansons les plus célèbres, agrémenté par des reprises des grandes stars de la chanson arabe.
Avec sa voix puissante, Amal a fait revivre le public, qui n’était pas assez nombreux mais en majorité jeune, des moments agréables en interprétant ses tubes à succès, à l’instar de “Rayeh Beya Fine”, “Etiki Rabina Feya”, “Elli Binak we Binha” et “Eini Aliki Ya Tiba”, fortement applaudis par l’audience.
La jeune égyptienne a aussi chanté ses meilleures titres, connues pour leur timbre romantique, tels que “Ana Bardou El Asl”, “Dhekraytna”, “Awel May Yechoufni” et “Ehna Ouled Naharda” qui ont facilement attiré ses admirateurs.
Dans une parfaite osmose entre l’artiste et ses fans, le public a répondu à l’appel de Maher de se lever pour chanter avec elle du répertoire tunisien “Sidi Mansour”, une surprise qu’elle a réservé à son public en vue de “lui exprimer son respect et estime”.
Répondant aux voeux de ses fans, Amal Maher n’a pas hésité à interpréter des morceaux des Grandes figures de la chanson égyptienne : “Ouyoun el Alb” de Najet Essaghira, “Maawoud” d’Abdelhalim Hafedh, “Tab w Ana Malli” de Warda et “Alf Lila we Lila” d’Om Kalthoum… des reprises qui ont enchanté et charmé les coeurs autant que les âmes.
Née en 1985, la jeune artiste est considérée comme l’une des plus belles révélations de la nouvelle génération de la chanson égyptienne. Ella a percé à travers notamment le feuilleton “Om Kalthoum” où elle a prêté sa voix à l’actrice Sabrine pour interpréter les chansons de la Diva.