L’assemblée générale extraordinaire de la Fédération Tunisienne de Football (FTF) a débuté mercredi matin dans la banlieue de Tunis en présence de 185 clubs sur un total de 270 affiliés.
A l’ordre du jour de l’assemblée, présidée par Wadii Jary, président de la FTF, en présence de Tarek Bouchamaoui, membre du bureau exécutif de la FIFA, figurent des propositions d’amendement à apporter aux articles du statut de l’instance dirigeante du football en Tunisie.
“L’assemblée générale extraordinaire se propose d’amender certains articles du statut de la fédération en les restituant à leur forme initiale et ajouter d’autres articles pour faciliter la tâche da la FTF dans la gestion quotidienne de ses affaires notamment en ce qui concerne les questions disciplinaires”, a déclaré à ce propos le porte-parole de la FTF, Nabil Dabboussi, à l’agence TAP.
Il a indiqué que ces amendements “vont conférer de plus larges prérogatives au bureau fédéral afin de pouvoir prendre des décisions plus dissuasives contre des comportements abusifs tels que les déclarations outrancières de nature à perturber l’ambiance sportive”.
“Parmi les plus importants articles à amender la tenue d’assemblées générales portant sur chaque spécialité, soit la séparation entre les assemblées de football professionnel, amateur, féminin et futsal afin de pouvoir traiter en profondeur les questions de chaque spécialité”, a-t-il précisé.
Concernant centaines propositions visant à barrer la route à tout nouveau candidat pour la présidence de la FTF ou l’élection au bureau fédéral pour le prochain mandat, Nabil Dabboussi a souligné que “cette question est erronée et prématurée d’autant que ne je sais pas encore si le bureau fédéral actuel va se présenter ou non pour un nouveau mandat”.
De son côté, Maher Ben Issa, président de l’AS Marsa et vice-président de l’amicale des présidents des clubs professionnels, a affirmé que la priorité pour la FTF “est l’assainissement du climat entre les clubs”.
Il a estimé que les amendements proposés “n’intéressent pas la FTF”, notamment pour des questions sensibles telles que le comité des litiges et le tribunal sportif, rendant un peu précipitée la tenue de cette assemblée extraordinaire à ses yeux “d’autant que des questions plus profondes devaient être traitées actuellement”.
“La situation du football tunisien exige la création d’un comité de salut etant donné la situation catastrophique qu’il connaît maintenant à tous les niveaux technique et matériel”, a-t-il conclu.