157 associations soupçonnées d’avoir des liens avec des groupes terroristes et takfiristes ont été recensées, a annoncé, mardi, le ministre auprès du chef du gouvernement chargé des relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile, Kamel jendoubi.
Il a, en outre, fait savoir que l’activité de 80 associations a été suspendue et que des avertissements ont été adressés à 83 autres pour les appeler à régulariser leur situation. D’autres associations, a-t-il dit, ont été dissoutes par décision judiciaire.
Dans une déclaration à l’agence TAP, en marge d’un atelier de travail organisé en coordination avec des associations actives dans le domaine de défense des droits de l’Homme à Tunis, Jendoubi a souligné que le gouvernement veille, dans le traitement de ce dossier, à procéder par étapes, conformément à la loi.
Cette procédure, a-t-il fait savoir, commence par des mises en garde invitant l’association concernée à régulariser sa situation, passant par la suspension de son activité pour arriver, enfin, à la dissolution définitive par décision judiciaire.
Jendoubi a, par ailleurs, souligné la nécessité de mettre en place une stratégie à large échelle pour combattre le terrorisme, faisant remarquer que les efforts déployés depuis le proclamation de l’état d’urgence, ont été couronnés de succès.
Il a évoqué, dans ce contexte, les opérations d’anticipation, la poursuite des cellules dormantes et l’arrestation de quelques groupes terroristes.