C’est avec un ensemble de danses tirées du folklore géorgien et des Balkans, chorégraphiées et mises en scène avec une variété de costumes scintillants, que la troupe du “Georgian Legend” a assuré, jeudi soir, un spectacle découverte sur la scène du festival international de Carthage.
Cette soirée, initialement réservée au Bolshoi polonais: Maowsze, aura réservé plus d’une surprise aux festivaliers. Avec une performance de plus d’une heure et demie, 20 danses différentes et 36 danseurs au total, le “Georgian Legenda” transporté le public vers un monde nouveau : une découverte des traditions et des valeurs géorgiennes magnifiées par une performance artistique hors normes.
A travers leurs mouvements acrobatiques et leurs sauts vertigineux, les hommes exposent la force des habitants de la région du Caucase, en revanche les femmes présentent avec leurs robes soyeuses et leurs pas harmonieux, une grâce inouïe.
Les danses illustrant des traditions vieilles de plus de deux millénaires symbolisent l’amour comme la guerre avec notamment “Samaia” cette danse de trois femmes (trinité, vie et maternité) ayant donnée son nom au spectacle où encore “Khanjluri” marquée par les prouesses des guerriers au combat.
Le spectacle met également, en scène des traditions toujours respectées en Géorgie dont la dance nuptiale “Kartuli” qui nécessite des entraînements et des répétitions pour chaque marié avant le jour J. C’est un tableau présenté en duo symbolisant l’amour et le respect que voue l’époux à sa femme et où en aucun cas les partenaires ne doivent se toucher.
Des entractes instrumentaux de musique authentique géorgienne viennent compléter les tableaux dansants avec notamment un trio de jeunes enfants prodiges au tambour dont les rythmes et l’aisance ont fasciné le public. Si les gradins n’affichent pas complet, la plupart des nombreux spectateurs ressortent conquis par le voyage culturel, mais plusieurs regrettent l’inexistence d’une mise en scène similaire, qui ferait le tour du monde, du patrimoine populaire tunisien.