Au terme de 17 heures de négociations ardues(, les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro ont conclu dans la matinée du 13 juillet 2015 un accord pour négocier un troisième plan d’aide à la Grèce. Ainsi, une sortie du pays de l’union monétaire a été évitée.
“Le sommet de la zone euro a trouvé un accord à l’unanimité. Sommes tous prêts pour un programme d’aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité (MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier”, a indiqué Donald Tusk, président du Conseil européen, sur son compte Twitter, après quelque dix-sept heures de négociations marathon.
“Cet accord permet à la Grèce de rester dans la zone euro”, a déclaré le président François Hollande qui salue une “décision historique”.
Les négociations ont duré toute la nuit de dimanche à lundi, pour aboutir à cet accord qui donne un feu vert politique pour le lancement des négociations sur un troisième plan d’aide pour la Grèce pour un montant évalué entre 82 et 86 milliards d’euros sur trois ans.
Athènes s’engage en contre partie à faire des réformes qui concernent la prolongation de l’âge de départ à la retraite, l’augmentation du taux de la valeur ajoutée et la création d’un fonds spécial pour assurer les sommes d’argent débloquées à la Grèce.