Le Fort espagnol à Bizerte accueille du 18 au 21 juillet la quatrième édition des rencontres cinématographiques de Bizerte organisée à l’initiative de l’association Bizerte Cinéma (ABC) en collaboration notamment avec le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), l’Institut français de Tunisie (IFT) et avec le soutien du commissariat régional de la culture .
Dans une conférence de presse organisée samedi au siège du Snjt, la coordinatrice artistique des rencontres a fait savoir que la programmation s’est basé sur un tri sélectif des films en prenant en considération les attentes des cinéphiles signalant que la sélection comporte des documentaires, fictions , des longs et des courts métrages.
Outre les projections-débats, la programmation comporte quotidiennement un workshop sur le tournage et l’écriture du scénario sous l’encadrement de Hajer Bouden et Insaf Machta.
Le critique de cinéma Tahar Chikhaoui sera présent en tant que modérateur d’une table ronde sur le thème “Le cinéma et la vie associative” et ce, le 19 juillet à la salle le Majestic à Bizerte.
L’ouverture le 18 juillet sera marquée par un concert du groupe “Majanin Errokh” (les fous de la scène) suivi de la projection d’un long-métrage “Rengeine” du cinéaste français Rachid Djaidani. Le public aura rendez-vous le 19 juillet avec deux films “En dehors de la ville” (court métrage) de la cinéaste marocaine Rim Majdi et “Sans cinéma” (long-métrage) de l’algérien Amine Ammar.
Une série de courts-métrages tunisiens et français est programmée pour la soirée du 20 juillet.
La clôture de la quatrième édition le 21 juillet sera marquée par la projection de deux films du réalisateur tunisien Hamza Ouni en l’occurrence “La vérité en noir et blanc” (court métrage) et “El Gort” (documentaire).
Il est à rappeler que l’association Bizerte Cinéma a été créée en 2011 en vue de dynamiser la scène cinématographique dans la région de Bizerte après la fermeture de toutes les salles de cinéma soit 11 en tout, selon les propos du président de l’association Mohamed Salah Flis.