La photo d’un retraité grec, effondré et en pleurs devant une succursale, saisi dans sa détresse par un photographe dont les images d’un homme meurtri pour son pays.
Alors qu’il se trouvait à l’extérieur d’une agence de la Banque nationale (Bng) de cette ville, un homme avait frappé le photographe Sakis Mitrolidis. Le reporter l’avait immortalisé, assis à même le sol, en larmes, son livret d’épargne et sa carte d’identité par terre, et, sur un autre cliché levant les bras au ciel, la photo a fait le tour du monde et a ému plus d’un.
Le septuagénaire raconte qu’il avait successivement tenté trois banques fermées pour récupérer une partie de la pension de sa femme, qui souffre de problèmes de santé. Seules quelques banques sont ouvertes cette semaine en Grèce, uniquement pour les retraités.
Lorsqu’à la quatrième banque, ouverte celle-là, «on m’a dit que je ne pouvais obtenir l’argent, je me suis effondré», a-t-il poursuivi sans préciser la raison de ce refus.