Le groupe chimique tunisien à Gabès a mis en place un ensemble d’objectifs à atteindre visant l’amélioration de la qualité de l’air en diminuant les émissions de gaz selon les normes nationales et internationales.
Il s’agit notamment de la protection du littoral de la mer limitrophe des usines avec l’aménagement d’un nouvel espace pour accumuler le phosphogypse conformément à des normes régissant le domaine de la protection de l’environnement et des ressources hydrauliques.
Le GCT a souligné, dans un document, que pour la réalisation de ces objectifs plusieurs projets environnementaux ont été programmés dont celui de lavage de gaz d’ammoniac émanant des unités de production des engrais de DAP avec l’ajout d’un système de lavage final.
La réalisation de ce projet, précise le document, a été lancée moyennant une enveloppe de 16 millions de dinars et dont la fin des travaux est prévu en début de l’année 2016.
Un contrat relatif au projet d’intégration de la technique de traitement par absorption renforcée à l’unité de production de l’acide sulfirique est prévu lors du troisième trimestre de cette année. Le coût de réalisation de ce projet est estimé à 45 millions de dinars.
Il permettra de limiter les émissions de dioxyde de l’acide sulfirique et garantira une économie d’énergie tout en respectant les normes nationales et internationales.
Un groupe d’ingénieurs du GCT ont réalisé des expériences, couronnées de succès, au niveau des unités de production l’acide phosphorique visant l’élimination des mauvaises odeurs et ce dans le cadre d’un projet d’une valeur de 10 millions de dinars . Un cahier de charge est en cours d’élaboration relatif au projet de récupération et de valorisation du fluor à partir des unités d’acide phosphorique.
Le coût estimatif de ce projet est 65 millions de dinars et permettra de diminuer le rejet des eaux pollués avec du fluor en mer.
Le GCT cessera l’exploitation des ressources hydrauliques grâce à la réutilisation des eaux de la station d’assainissement de Gabès dans le système de production et l’exploitation des eaux salées en provenance de la station de dessalement de l’eau de Bouchemma.
Le GCT planifie également la réalisation d’une station de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 50 mille m3 par jour. L’exploitation de la station est prévue en 2018 et dont le coût de réalisation de la première tranche est estimé à 100 millions dinars.