La Fédération internationale de ju-jitsu (FIJ) a informé la Fédération tunisienne de judo (FTJ) qu’elle retirait à la Tunisie l’organisation du championnat du monde qu’elle devait abriter en novembre prochain pour des raisons de sécurité, apprend-on mardi auprès de la FTJ.
“La fédération internationale de ju-jitsu a annoncé dans une correspondance par e-mail parvenue lundi 29 juin à la fédération tunisienne qu’elle retirait définitivement l’organisation du championnat du monde à la Tunisie après l’attentat terroriste de Sousse (qui a fait 38 morts et 39 blessés) et ouvrait les candidatures aux pays désireux d’abriter la compétition”, a précisé Samir Ghodhbani, secrétaire général de la FTJ à l’agence TAP.
Le responsable de la fédération tunisienne a rappelé que la fédération internationale avait déjà retiré l’organisation du championnat du monde une première fois à la Tunisie, en mars dernier après l’attentat du Bardo mais la FTJ avait convaincu les responsables de la FIJ de revenir sur leur décision, en faisant valoir que le terrorisme est un phénomène international et que la Tunisie prendra les mesures de sécurité nécessaires pour assurer la bonne organisation du tournoi.
La fédération internationale avait accepté alors de maintenir le lieu et la date de la compétition du 26 au 29 novembre prochain. La Tunisie avait été choisie pour abriter le championnat du monde de ju-jitsu lors du congrès de la Fédération internationale en novembre 2015 malgré la forte opposition des Philippines et de la Thaïlande, rappelle-t-on.
Sport de combat (littéralement art de la souplesse), le ju- jitsu regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l’ère féodale du Japon par les samouraïs pour se défendre lorsqu’ils étaient désarmés.
Ces techniques sont parfois classées en trois catégories principales : atami wasa (technique de frappe), nage waza (technique de projection) et ne waza (travail au sol).