Dans sa couverture de l’attentat de Port El Kantaoui à Sousse, la presse britannique a porté un intérêt particulier au sang froid et à la nonchalance du terroriste qui, selon des témoins, «riait même».
Interpellé sur ce look cool, Badra Gaaloul, présidente du centre international des études sécuritaires et militaires, a rappelé que le djihadiste suit trois étapes avant l’attentat: en l’occurrence l’endoctrinement (lavage de cerveau), l’initiation aux armes et l’administration de drogue le jour J.
Selon certains spécialistes de la chose daechiste, la drogue miracle des djihadistes de Daech serait “Le Captagon“. Avec cette pilule, on ne ressent plus rien: ni la douleur, ni la peur, ni la fatigue… Les djihadistes en raffolent parce qu’elle leur permet de contrôler leurs nerfs, et même d’augmenter leurs performances sexuelles.
Le Captagon, une drogue à base d’amphétamine et de caféine, qui est devenue le meilleur allié des combattants de l’État Islamique en Syrie et en Irak.
Ces mêmes spécialistes rappellent qu’une situation similaire a été vécue par les soldats nazis qui prenaient des méthamphétamines pour tenir le coup lors de la Seconde Guerre mondiale.