Des partis politiques ont condamné l’attentat terroriste perpétré, vendredi, dans un hôtel à Sousse, faisant 39 morts (y compris l’auteur de l’attentat) et des dizaines de blessés.
Le parti Afek Tounès estime, dans une déclaration publiée samedi, que la sécurisation des frontières, la lutte contre la contrebande et le trafic d’armes devraient, désormais, figurer dans les priorités de la stratégie de lutte antiterrorisme.
Le parti appelle les composantes de la société civile à se mobiliser massivement et à faire prévaloir l’unité nationale pour pouvoir lutter, efficacement, contre ce fléau.
Le Congrès pour la République insiste, aussi, sur l’unité nationale et la mobilisation des Tunisiens face au terrorisme et aux groupuscules obscurantistes. Pour le Front populaire, la lutte contre le terrorisme exige la mise en place d’une nouvelle stratégie capable de circonscrire ce fléau et empêcher sa prolifération.
Le Front appelle, dans ce contexte, à l’organisation d’un Congrès national pour la lutte contre le terrorisme et la conception d’une stratégie nationale globale pour combattre de manière efficiente ce fléau.
Le parti Al-Moubadara insiste, pour sa part, sur la nécessité d’élaborer un programme de salut national devant être largement appuyé par la société civile et les politiques, et qui serait capable de sortir le pays de la situation délicate qu’il traverse.
Dans une déclaration commune, le Parti Socialiste, le Parti Attariq et le Parti du travail patriotique démocratique réclament une évaluation sérieuse du plan de sécurité en matière de lutte antiterroriste, insistant sur la nécessité d’instaurer « une unité nationale républicaine » de lutte contre le terrorisme.
Ils appellent, également, à l’urgence de l’organisation d’un congrès national de lutte contre le terrorisme. Al-Massar qui a qualifié l’attentat de Sousse de crime odieux, appelle le président de la République à œuvrer à unir les Tunisiens et les Tunisiennes dans la lutte contre le terrorisme.
Il appelle, également, le chef du gouvernement, à faire appliquer la loi contre toute personne dont la complicité, la complaisance, le soutien direct ou indirect avec le terrorisme est établie.
Al-Massar appelle, dans ce contexte, l’UGTT et l’UTICA à oeuvrer à faire baisser la tension sociale et à entamer un dialogue social sérieux visant à assurer une paix sociale, exhortant les partis politiques à unifier leurs efforts et à oeuvrer à établir un climat politique sain.
Le parti des Travailleurs appelle, aussi, à la tenue d’un congrès national consacré à la lutte contre le terrorisme qui, selon lui, devrait se pencher sur l’examen des mesures d’urgence à prendre pour combattre le terrorisme. Le parti considère que cet attentat lâche et odieux a montré le manque de promptitude du gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme.
Il accuse le gouvernement de la Troika d’avoir favorisé la propagation du terrorisme, reprochant au cabinet Essid son « laxisme » que le parti explique par la nature de la coalition rétrograde entre une droite « modernisante » et une droite « obscurantiste ».