Le centre-ville de Kasserine a connu, dès l’avènement du mois de Ramadan, une prolifération des étals anarchiques, installés devant les locaux commerciaux et autour du marché central.
Les propriétaires des magasins et espaces commerciaux, placés, d’une manière légale, à l’intérieur du marché central, ont appelé à la lutte contre l’étalage anarchique qui, selon eux, a causé “l’entassement et le dépérissement de leur marchandises”.
“La situation s’est compliquée davantage et des commerçants ont contacté les parties concernées (municipalité, direction régionale du commerce, URICA), mais leurs efforts sont vains”,ont affirmé certains commerçants au correspondant de la TAP.
“La municipalité, en tant qu’autorité de tutelle a proposé des solutions alternatives pour lutter contre l’étalage anarchique, qui constitue un problème économique et social et altère l’esthétique de la ville”, a indiqué Mohamed Rahmouni, conseiller auprès de la municipalité de Kasserine.
“Parmi ces solutions, la construction de 48 unités commerciales à la cité Ennour à proximité de la direction régionale du commerce, au profit des marchands ambulants, moyennant une enveloppe de 150 mille dinars” a-t-il dit.
“L’exploitation de l’étage supérieur du marché central après son aménagement a été également proposée” a-t-il ajouté.
De son coté, Mokhtar Mnasri, président de l’URICA de Kasserine, a estimé que la lutte contre la contrebande et l’étalage anarchique sera réalisée à travers la réduction des taxes et la création d’espaces selon les normes requises, ajoutant que 150 mille dinars n’est pas une somme suffisante pour la création de 48 espaces selon les conditions demandées.