Un prêt de 26 millions de dollars (1USD= 1,9d) a été accordé par l’IFC (Société Financière Internationale), membre du Groupe de la Banque mondiale, à la société de conditionnement des huiles d’olive (CHO) de Sfax, a indiqué l’IFC dans un communiqué publié, mardi.
“Ce financement s’inscrit dans la stratégie d’IFC en Tunisie qui vise à redonner confiance aux investisseurs dans l’économie nationale après les événements du Printemps Arabe et le ralentissement de la croissance”, lit-on dans le communiqué. Cette opération de financement à long-terme permettra à la CHO de Sfax “l’un des fleurons tunisiens de la filière huile d’olive d’augmenter sa capacité de production et de développer ses ventes à l’export sur de nouveaux marchés, précise la même source.
Le dit projet contribuera également au maintien de l’emploi dans les régions rurales via le soutien des agriculteurs et producteurs du secteur oléicole, principaux fournisseurs du groupe, qui participent au développement d’une filière exportatrice et source de devises pour le pays, a ajouté l’IFC. “Grâce au financement proposé par IFC, notre groupe poursuivra son développement.
Nous renforcerons l’image positive de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés étrangers, ce qui aura un impact non négligeable sur l’ensemble du secteur au niveau local”, a indiqué M. Abdelaziz Makhloufi, le Président Directeur Général et Fondateur de CHO.
“L’économie tunisienne regorge de potentiel ” a confirmé Mouayed Makhlouf, le Directeur d’IFC pour la région Moyen- Orient et Afrique du Nord.
” IFC se mobilise pour que ce potentiel se matérialise en investissant dans des sociétés dynamiques, comme le groupe CHO, en favorisant la création d’emplois et en soutenant la croissance”.
Cette année (année fiscale 2015), IFC a consacré 62 millions de dollars pour soutenir les PMEs tunisiennes, le secteur des nouvelles technologies, l’agriculture locale et contribuer ainsi à la croissance et à la création d’emplois. L’IFC est la plus importante institution internationale d’aide au développement au service du secteur privé.
IFC travaille avec des entreprises privées dans plus de 100 pays et mobilise son capital et son expertise pour contribuer à l’élimination de la pauvreté extrême et permettre un développement plus équitable, selon le communiqué.