«Nous allons prendre les mesures nécessaires pour accélérer la réalisation du projet du Réseau Ferroviaire Rapide (RFR) du Grand Tunis » a assuré, mardi, le chef du gouvernement, Habib Essid.
Lors de sa visite sur terrain au projet, Essid a précisé que la priorité, dans ces mesures, sera donnée à la reprise de l’activité des entreprises, au règlement des difficultés et blocages d’ordre foncier, administratif et réglementaire entravant la réalisation du RFR.
Essid, qui a effectué une visite à pieds au tunnel Essayada et à la région de Kobbaâ ainsi qu’au Bardo, a fait savoir « qu’une commission a été créée au sein de la présidence du gouvernement, avec pour mission d’examiner les obstacles à la réalisation des différentes étapes du RFR.
Il a estimé que « le projet du RFR reflète l’évolution du système du transport dans le Grand Tunis et vise à résoudre les problèmes rencontrés dans les régions marginalisées et défavorisées en matière de déplacement».
Le chef du gouvernement a ajouté que le projet, dont le coût total est estimé à 3200 MD, sera réalisé par une main-d’œuvre et des compétences tunisiennes soutenues par des expertises étrangères, indiquant que «les derniers délais pour parachever tous les travaux seront bientôt fixés».
Il convient de rappeler que le projet du RFR, cofinancé par la Tunisie, l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Européenne pour l’Investissement (BEI), la Banque Allemande et l’Union Européenne, couvre cinq lignes d’une longueur total de 86 km.
Ce réseau se caractérise par une forte capacité d’accueil et d’amélioration de la fluidité de la circulation, en allégeant le trafic sur les routes à travers la création de trois pôles d’échange au centre ville et 16 stations de rabattement à la périphérie.
La Société du Réseau Ferroviaire Rapide de Tunis, responsable de ce projet depuis sa création en 2007, ambitionne d’acquérir des trains climatisés et dotés de caméras de surveillance, dont la capacité d’accueil s’élève à 2200 voyageurs, soit une charge de 1700 voitures privées.