Avec déjà près de 13.000 parties au compteur, Brigitta Sinka, une Hongroise de 87 ans, s’apprêtait à franchir le pas dimanche lors d’une exhibition à Budapest, où elle affrontera plus d’une centaine d’adversaires en parallèle et pour plusieurs parties d’affilée.
Ses adversaires sont le plus souvent des collégiens et des lycéens et le ratio de victoires (86% en moyenne) lui importe moins que le simple plaisir de jongler avec les échiquiers souvent plusieurs dizaines à la fois. Seuls les aléas de l’époque communiste ont empêché Brigitta Sinka de jouer dans la cour des grands.
Brigitta Sinka l’assure: ce n’est qu’en 2010, alors qu’elle venait de franchir le cap des 9.000 parties, qu’un historien des échecs l’a informée de l’existence du record de Capablanca.
“Je n’en avais jamais entendu parler auparavant. Du coup, je me suis dit qu’il fallait que je le batte !”, glisse malicieusement celle qui espère que son exploit sera validé par les délégués du livre Guinness des records.