Le troisième camp artistique “Zamaken Amazigh”, placé sous le thème “la culture Amazigh”, se tiendra du 21 au 28 juin 2015 dans la région de Bkalta (gouvernorat de Mahdia).
Durant une semaine, ce camp Amazigh sera “un cri de révolte contre la réalité et un regard critique des phénomènes sociaux , politiques et économiques”, souligne un communiqué publié, vendredi, par l’Association “Fanni Raghman Anni” qui organise le projet.
Selon l’association, ce stage constituera une opportunité d’interaction et d’échange de connaissances, d’expériences et de compétences pour la trentaine de jeunes garçons et filles qui participeront à des workshops, basés sur une approche participative.
Sous le slogan de l’engagement, le respect de la différence, la tolérance, l’art et la création, ce camp constituera un espace de créativité humaine pour ces jeunes, soulignent les organisateurs.
Parmi les principaux objectifs du camp, la sensibilisation des jeunes quant à l’importance de la culture et des arts dans la défense des droits de l’Homme. Ils seront initiés à la production de spectacles artistiques sur les Amazighs tunisiens qui peuvent être présentés, par la suite, en Tunisie et à l’étranger.
Le spectacle vise à revaloriser la culture Amazigh et l’insertion des minorités parlant l’Amazigh, installées sur les hauteurs des villages montagneux du Sud tunisien, dans la dynamique culturelle et sociale, indique le communiqué.
Créée en 2013, l’Association “Fanni Raghman Anni” est une organisation à but non lucratif dont les débuts remontent au lendemain de la mouvance révolutionnaire. En 2011, un groupe indépendant de jeunes avait pris l’initiative de sensibiliser à travers l’Art leurs homologues des quartiers populaires et ceux des régions intérieures.
L’association a déjà produit plusieurs pièces de théâtre en plus de spectacles et projets artistiques, tels que “Laissez-moi danser” et “Libères-moi.