Le ministre de la santé, Said Aidi a souligné, samedi à Tunis, le rôle clé de la médecine de première ligne dans l’organisation du système de soins, aussi bien au niveau de la prévention qu’au niveau du parcours de santé des citoyens.
“Le médecin de famille représente un maillon essentiel dans la prévention des maladies chroniques, grâce à la relation quasi-intime qu’il entretient avec le citoyen”, a affirmé Said Aidi, en marge de sa participation à l’ouverture des travaux du deuxième forum de médecine générale sur le thème “Réflexions sur l’avenir de la médecine de première ligne, médecine générale, médecine de famille”.
Il a indiqué que la médecine générale favorise également une meilleure prise en charge du citoyen, notamment à travers la réduction des coûts hospitaliers et la garantie de sa sécurité et son bien-être.
D’autre part, Aidi a tenu à rappeler que le développement de la médecine de première ligne va de pair avec l’amélioration du système de santé et la recherche de l’équité dans l’accès aux soins pour tous les tunisiens, conformément à l’article 38 de la constitution tunisienne.
Dans ce contexte, le ministre a affirmé l’attachement de son département à valoriser la médecine générale, notamment à travers son intégration dans les facultés de médecine et le développement des formations des médecins généralistes.
Il s’agit également, a-t-il ajouté, d’impliquer la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et le conseil national de l’ordre des médecins afin d’améliorer l’exercice professionnel des médecins de famille.
Organisé par le réseau des associations de médecine générale- médecine de famille de Tunisie, ce forum a offert l’opportunité aux différents intervenants de débattre des différents aspects de l’exercice de médecine de première ligne. En Tunisie, le nombre des médecins généralistes s’élève à 6000 praticiens, équitablement répartis entre le secteur public et le secteur privé, selon le ministère de la santé.