Le CPR dénonce la politique de fuite en avant adoptée par le ministère de l’éducation

Le parti du Congrès pour la République (CPR) a dénoncé, dans un communiqué publié, vendredi, ce qu’il a qualifié de “politique de fuite en avant” adoptée par le ministère de l’éducation dans le traitement de la grève des enseignants du primaire.

Le CPR dénonce, également, la non disposition du ministre à écouter les revendications de la partie syndicale pour tenter de trouver les solutions qui conviennent. Le communiqué intervient suite à la décision du ministre de l’éducation relative au passage automatique de tous les élèves des écoles primaires en classes supérieures.

Le CPR s’interroge si le ministère est vraiment conscient des répercussions d’une telle décision sur le niveau de l’enseignement dans les établissements éducatifs publics, un niveau, qui selon le communiqué, ne cesse de se détériorer.

Le parti estime que cette décision risque d’ébranler la confiance des parents en l’institution éducative publique, s’interrogeant sur l’impact de cette décision sur le niveau des diplômes tunisiens.

Le Communiqué appelle, en conclusion, les parties syndicale et gouvernementale à oeuvrer pour faire réussir le concours national d’entrée aux collèges pilotes et pour assurer le bon déroulement de la prochaine rentrée scolaire en retournant à la table des négociations en vue de trouver une solution pouvant répondre aux revendications légitimes des enseignants tout en tenant compte de la conjoncture économique difficile qui prévaut dans le pays.