Les employés et agents des institutions centrales et régionales relevant du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine ont observé, jeudi matin, une grève générale accompagnée d’un sit-in de plusieurs de leurs collègues qui se sont rassemblés devant le siège du ministère, Place de la Kasbah à Tunis.
La régularisation de la situation matérielle et professionnelle de certains agents et l’application des accords conclus avec le ministère figurent parmi les revendications des grévistes qui scandaient des slogans appelant à “la nécessité de revaloriser le secteur de la culture afin de faire face au terrorisme et à d’augmenter le budget alloué au ministère de la Culture”.
“La grève a couvert toutes les institutions, centrales et régionales, relevant du ministère de la Culture, avec un taux de participation de près de 70 pc, jusqu’à midi, un pourcentage qui devrai être revu à la hausse”, a déclaré à la TAP, Meftah Wannassi, secrétaire général du syndicat général à la culture relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
“Dans le cas où les demandes ne seront pas été satisfaites, une instance administrative se réunira le 17 juin au siège de l’UGTT afin d’évaluer la grève et étudier les actions à entreprendre pour faire aboutir le demandes des grévistes”, a averti le responsable syndical.
Dans un communiqué publié jeudi, le ministère de la Culture s’est dit “étonné de la position du syndicat général pour la culture qui a maintenu la grève malgré position favorable de la partie administrative sur les autre points contenus dans la pétition professionnelle du syndicat ainsi que l’accord conclu au terme de la réunion de réconciliation, tenue mercredi, avec la partie syndicale”.
Le ministère renouvelle ainsi “son attachement à la politique de dialogue afin de régler tous les dossiers en suspens”, lit-on dans le même communiqué. Pour sa part, le syndicat général de la Culture avait publié, mercredi, un communiqué contenant une série de revendications matérielles et professionnelles des agents et employés des institutions culturelles.
Le règlement des sujets relatifs à la gestion financière dans le secteur de l’animation culturelle et la reconnaissance du statut du corps actif dans le domaine culturel sont en tête de la liste des demandes du syndicat.
Le parachèvement de la révision des structures de base des différents corps, dont centaines remontent à 1973, outre l’application du décret numéro 121 de l’année 2011 relatif aux institutions publiques opérant dans le secteur culturel ou autre, sont parmi les autres revendications.