Le ministre des Affaires Etrangères Taieb Baccouche a appelé à la mise en place d’une sécurité participative en Méditerranée, à travers de nouveaux mécanismes de coopération.
Le terrorisme, l’extrémisme et l’émigration sont des questions qui pourraient être débattues dans le cadre d’un dialogue méditerranéen global, a-t-il soutenu. Il s’exprimait lors d’un séminaire organisé mardi à Tunis, à l’occasion du 20e anniversaire du lancement du Dialogue méditerranéen de l’OTAN ( Alliance atlantique).
Et d’ajouter que la Tunisie qui a réussi à réaliser son processus démocratiques malgré les difficultés et les obstacles, est fermement déterminée, aujourd’hui, à éradiquer le terrorisme dans le cadre du respect des principes des droits de l’homme, en comptant sur ses propres moyens, ainsi que sur le soutien des pays amis.
Abordant la situation en Libye, Baccouche a appelé les parties à rester à la table des négociations, réaffirmant le refus de la Tunisie de toute ingérence dans les affaires internes de ce pays.
Il a formé le vœu de voir les efforts de l’envoyé spécial des Nations Unies en Libye Bernardino Léon aboutir à une sortie de crise.
De son coté, le SG adjoint de l’OTAN chargé des affaires politiques et de la politique de sécurité Thrasivoulos Terry Stamatopoulos a passé en revue les réalisations accomplies dans le cadre du Dialogue avec les pays de la région et qui a démarré en 1994. Ce dialogue a-t-il noté, est passé d’une approche défensive durant la guerre froide à une approche basée sur la coopération.
Sur la coopération avec la Tunisie, Thrasivoulos Terry Stamatopoulos a tenu à préciser que l’OTAN ne cherche pas à s’ingérer dans les affaires internes de ses partenaires dans la région et que son objectif est de soutenir les aspirations des peuples à la justice, la démocratie et la prospérité.
Il a noté que la propagation du terrorisme et de la contrebande d’armes constitue une menace pour la sécurité de l’OTAN au même titre que la Méditerranée et qui demande des actions concertées. La coopération Tunisie-OTAN, porte, pour l’essentiel sur la formation et l’entraînement des militaires. Des représentants des ministères des Affaires Etrangères et de la Défense, ainsi que des membres de missions diplomatiques accréditées en Tunisie ont pris part à la rencontre.