Le porte-parole du Congrès pour la République (CpR), Haythem Ben Belgacem, a indiqué que son parti a décidé de poursuivre en justice tous ceux qui l’accusent d’être derrière les mouvements de protestation dans le sud tunisien en cherchant à porter atteinte à la sûreté de l’Etat.
Un collectif d’avocats se chargera de poursuivre quiconque accuse le CpR d’être à l’origine des troubles dans le pays, a-t-il déclaré, mardi, au cours d’une conférence de presse à Tunis. Accuser le CpR d’être l’instigateur de la campagne “Winou el pétrole” est injuste, mais aussi flatteur, parce que cette campagne a pour objectif de consacrer le principe de transparence et d’ouvrir les dossiers de corruption.
Le CpR n’est pas derrière cette campagne, mais il la soutient, a-t-il affirmé. Ben Belgacem a, dans ce sens, rappelé que son parti a appelé, dans le cadre de l’Assemblée nationale constituante, à l’amendement du Code des hydrocarbures et à la nécessité d’énoncer dans le texte de la Constitution que les ressources naturelles sont la priorité du peuple tunisien.
Pour sa part, Tarek Kahlaoui, dirigeant au parti, a indiqué que le CpR, le Courant démocrate et Al-Binaa ont présenté une demande d’autorisation pour l’organisation d’une marche pour réclamer le droit de manifester de manière pacifique et l’ouverture du dossier de l’énergie en toute transparence.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, en marge de la conférence de presse, le porte-parole du CpR a indiqué que son parti a adressé une missive au ministre de l’Intérieur pour vérifier les informations fuitées par une source sécuritaire selon lesquelles Imed Daimi, secrétaire général du CpR, dirige une cellule préparant des actes de vandalisme et d’incitation au chaos.