« Toute crise ne peut être réglée que par le dialogue », a affirmé, mardi, le chef du gouvernement, Habib Essid, en allusion à la crise de l’enseignement de base.
« Le gouvernement favorise la voie du dialogue », a-t-il tenu à préciser dans une brève déclaration aux médias, en marge du Salon national de l’environnement qui a démarré, aujourd’hui, à l’avenue Habib Bourguiba. « Que ce soit aujourd’hui, demain ou après demain, cette crise sera à la fin résolue », a-t-il lancé.
Le désaccord entre le gouvernement et le Syndicat général de l’enseignement de base porte essentiellement sur deux revendications pécuniaires :
les primes spécifiques et les promotions exceptionnelles, selon le porte-parole du ministère de l’éducation, Mokhtar Khalfaoui. Soumises à l’examen du gouvernement, ces revendications seront étudiées lors des négociations sociales, a-t-il ajouté.