Au premier jour de la semaine bloquée, la plupart des élèves des écoles primaires publiques n’ont pas passé les examens écrits en raison de la grève administrative observée par les instituteurs depuis la semaine écoulée en réponse à l’appel lancé par le syndicat général de l’enseignement de base, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Nombre d’élèves, notamment, dans le Grand Tunis et dans les grandes villes comme Sfax, Gabès, Sousse, Béja et Médenine ont été obligés à rebrousser chemin après avoir été informés de la suspension des examens, tandis que d’autres élèves ont eu cours mais n’ont pas passé les examens.
Furieux et indignés, plusieurs parents ont dénoncé l’attitude des enseignants qui n’ont pas tenu compte de l’intérêt de l’élève en décidant de boycotter les examens.
“J’ai dépensé des centaines de dinars pour les cours particuliers que les enseignants ont assuré même lorsqu’ils étaient en grève”, s’indigne une parente révoltée. “Certains instituteurs ont multiplié les séances de cours particuliers à l’approche des examens allant jusqu’à assurer huit séances par mois et maintenant ils boycottent les examens”.
D’autres parents se sont montrés compréhensifs en disant que les enseignants ont le droit de militer pour avoir leurs droits, refusant toutefois d’impliquer les élèves.
Mais que disent le ministère de l’Education et les syndicat?
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