Le secrétaire général adjoint de l’OTAN chargé des affaires politiques et de la sécurité Thrasyvoulos Terry Stamatopoulos effectue une visite de travail en Tunisie du 8 au 10 juin. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le secrétaire général adjoint de l’OTAN aura des rencontres avec de hauts responsables dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et l’Alliance Atlantique s’inscrivant dans l’initiative du « Dialogue méditerranéen de l’OTAN ».
Le département des Affaires étrangères précise dans le communiqué, qu’à l’occasion de cette visite, le ministère organise avec le concours de l’Organisation Atlantique un colloque sur la diplomatie publique sur le thème « Dialogue méditerranéen de l’OTAN » à l’occasion du 20e anniversaire de son lancement.
Les travaux du colloque organisé le 9 juin 2015 à Tunis seront ouverts par le ministre des Affaires étrangères Taieb Baccouche.
« Les relations entre la Tunisie et l’Organisation Atlantique s’inscrivent dans le cadre du Dialogue méditerranéen de l’OTAN qui avait été lancé en 1994 avec la participation de sept pays de la rive sud de la Méditerranée », souligne-t-on de même source.
Le statut d’allié majeur non-membre de l’OTAN accordé par les Etats-Unis d’Amérique à la Tunisie et annoncé le 21 mai dernier par le président Barack Obama lors de sa rencontre, à Washington, avec le président de la République Béji Caid Essebsi, a suscité beaucoup d’interrogations de la part des composantes de la société civile.
Le conseiller diplomatique du président de la République Khemaies Jhinaoui a affirmé mercredi dernier dans une interview accordée à l’Agence Tunis Afrique presse, que « la Tunisie n’a pas adhéré et n’adhèrera pas à l’OTAN et ne se prépare pas à le faire ».
« C’est une décision américaine bilatérale qui n’a aucun lien avec l’OTAN », a-t-il tenu à préciser.
Rappelant que les Etats-Unis avaient accordé le statut d’allié majeur non-membre de l’OTAN à plusieurs autres pays arabes, il a assuré qu’après avoir obtenu ce statut, la Tunisie n’a pris aucun engagement envers les Etats-Unis et ne permettra pas l’entrée de forces étrangères sur son sol.
Le conseiller diplomatique a démenti l’information selon laquelle la Tunisie aurait autorisé la construction d’une base militaire américaine sur ses territoires.