Le comité national de défense de l’écrivain tunisien vise à travers ses multiples activités et différentes actions sur la scène culturelle à promouvoir les conditions morales et matérielles des écrivains et des poètes tunisiens de manière à leur garantir une vie décente et digne et à préserver leurs droits littéraires de manière à les encourager à la création, a souligné la romancière Zeineb Jouili, présidente du comité.
Elle a, dans ce contexte, relevé que la rencontre prévue dans les prochains jours entre les membres du comité et la ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine Latifa Lakhdhar marquera “un tournant décisif et historique pour promouvoir la situation de l’écrivain tunisien”.
Prévue pour le début du mois d’avril dernier, a-t-elle expliqué, la rencontre reportée à maintes reprises intervient à la suite d’une première entrevue avec la ministre en date du 27 février et après une série de séances de travail avec l’ancien ministre Mourad Sakli depuis le mois de septembre 2014. “Le report de la rencontre” est à l’origine du “mouvement de colère” décidé par les membres du comité pour le 4 juin prochain devant le ministère revendiquant une rencontre avec la ministre.
Elle a, à ce sujet, réaffirmé l’importance de cette rencontre pour les écrivains et les poètes tunisiens afin de trouver des solutions aux problèmes auxquels ils font face et qui portent essentiellement sur la diffusion, la distribution, les droits d’auteurs et l’octroi de carte d’auteur ainsi que sur les conditions sociales difficiles d’entre eux.
Le comité, a-t-elle ajouté, revendique également l’organisation de séminaires dans les différents gouvernorats en vue d’évaluer le secteur de la culture en Tunisie et les moyens de le reformer et de proposer des suggestions pratiques pour le ministère de tutelle.
Pour rappel, le comité national de défense de l’écrivain tunisien est une structure nouvelle lancée à la fin de l’année 2014 et qui réunit 150 membres sachant que le comité fondateur se compose du poète et journaliste Kamel Hamdi (secrétaire général), Habib Hajji (trésorier) et Zeineb Jouili (présidente).