L’Organisation tunisienne pour la protection des journalistes (OTPJ) a estimé que la Résolution 2222 sur la protection des journalistes, adopté par le Conseil de sécurité des Nations Unies, le 27 mai dernier est incomplète.
L’organisation qui a favorablement accueilli cette initiative, considère qu’elle ne réserve pas aux journalistes une protection spéciale à l’instar de celle accordée aux équipes du Croissant rouge et de la Croix rouge.
L’OTPJ propose, dans une déclaration publiée lundi, à ce que le Conseil de sécurité s’engage à appliquer rigoureusement cette résolution et à infliger des sanctions aux Etats et parties qui continuent à violer les droits des journalistes et la liberté de la presse.
Dans son 18e point, la résolution stipule que le Conseil de sécurité « continuera à examiner la question de la protection des journalistes en période de conflit armé », ce qui n’exclue pas, selon l’OTPJ, la possibilité de parvenir à un nouveau texte propre à fournir la protection demandée aux journalistes.
Par ailleurs, l’OTPJ salue la proposition du secrétaire général de l’ONU de tenir compte, continuellement, de la question de la protection des journalistes, des hommes de média et autres professionnels du secteur dans ses décisions relatives à la protection des civils dans les zones de conflit.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité, le 27 mai dernier, une résolution condamnant les violations et abus commis contre les journalistes dans le but de mettre fin à l’impunité pour ses auteurs.
la Résolution 2222 incite à prendre les mesures nécessaires garantissant la reddition de comptes concernant les abus commis à l’encontre des journalistes et autres lors des conflits armés.