L’entretien qu’a eu vendredi le ministre des Affaires étrangères Taieb Baccouche avec une délégation parlementaire française a porté sur la situation en Libye et les perspectives d’une sortie de crise.
Nous avons échangé les points de vue sur les moyens de contribuer utilement au rétablissement de la paix en Libye, a déclaré la députée du Calvados et présidente de la commission des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes Nicole Ameline qui conduisait la délégation.
Le ministre a mis l’accent sur les répercussions de la situation en Libye sur la Tunisie, « l’un des pays les plus touchés par la dégradation des conditions sécuritaires et socio-économiques », a-t-il noté.
Baccouche a ajouté que la Tunisie respecte les spécificités du peuple libyen et ne s’ingére, en aucun cas, dans les affaires internes de la Libye. La solution ne peut être que politique, a-t-il soutenu, réitérant le rejet de la Tunisie d’une intervention militaire dans ce pays.