Le ministre de la Santé, Saïd Aidi a affirmé que le coût de la grève administrative de la santé observée depuis lundi 25 mai s’élève à 500 mille dinars par jour.
Il a expliqué à l’agence TAP, à l’occasion de sa visite, mercredi, au Centre national de pharmacovigilance, que l’article 2 de la loi n° 24/2013 constitue un point de désaccord entre le ministère et la Fédération générale de la santé.
Rappelons que ladite loi concerne le statut général des personnels de l’Etat, des collectivités publiques locales et des établissements publics à caractère administratif. L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé la révision de cet article depuis jeudi dernier.
Deux réunions de la commission qui se charge de la question sont prévues aujourd’hui et demain, a-t-il indiqué, affirmant que le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, lui a promis d’accorder la priorité à ce sujet.
Le département ne conteste pas la légitimité des revendications des grévistes, a précisé Said Aïdi, appelant au respect du pouvoir législatif. Des mesures disciplinaires et des procédures juridiques seront prises, a- t-il averti.