Le secrétaire général de la fédération générale de la santé, relevant de l’union générale tunisienne du travail, Othmane Jallouli a fait savoir que la commission administrative sectorielle de la santé se réunira en fin de semaine pour décider des prochaines formes de protestation au cas où le gouvernement refuse de négocier concernant les revendications des agents de la santé.
Joint, mardi par la TAP, Jallouli a indiqué que la grève administrative des agents de la santé s’est poursuivie, mardi pour la deuxième journée consécutive, soulignant que la grève qui durera une semaine dans l’ensemble des établissements publics de santé n’affectera pas les prestations sanitaires qui seront dispensées gratuitement.
Il a précisé que la grève intervient suite au manque de sérieux observé chez le ministère de la santé lors des séances de négociation et à l’attitude de la présidence du gouvernement qui continue de bloquer toute solution envisageable non seulement pour le secteur de la santé mais aussi pour d’autres secteurs.
Les agents de la santé, a-t-il dit, demeureront attachés à leur revendications dont, en premier lieu, la généralisation des dispositions de l’article 2 de la loi de la fonction publique à l’ensemble du personnel du secteur de la santé, la réparation des injustices liées aux promotions professionnelles et la reconnaissance de la pénibilité de la profession de santé.
L’application des accords convenus avec le ministère de la santé et la présidence du gouvernement ainsi que la révision de la rémunération des dimanches et jours fériés, figurent, également, parmi les revendications des agents, a-t-il indiqué. Le responsable syndical évalue à 40 ou 50 mille dinars les pertes qui seront entraînées par cette grève, affirmant que les estimations du ministère de la santé (500 mille dinars) sont loin de la réalité.
Dans un communiqué publié, hier, le ministère de la santé s’est dit, étonné suite à la décision de la fédération générale de la santé, relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), d’entamer, à partir de ce lundi, une grève administrative, dans les établissements publics de santé. Le ministère avait exprimé son profond regret suite à cette grève qui entraînera de lourdes pertes financières.