Un accord de coopération entre la Tunisie et l’organisation internationale du travail (OIT) a été signé, mardi à Gammarth, dans le cadre du lancement officiel du projet PEJTUN “Emplois décents pour la jeunesse tunisienne”.
Le document a été signé par le ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, Zied Laadhari et le directeur du bureau de l’OIT pour les pays du Maghreb, Mohamed Ali Deyahi, en présence des représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
A cette occasion, le coordinateur de “PEJTUN, Michel Grégoire a souligné que ce projet vise, principalement, à offrir plus d’opportunités de travail décent aux jeunes, aux femmes et aux hommes dans les gouvernorat de Béja, Jendouba et Siliana.
Il s’agit, également, d’offrir des formations adaptées au marché du travail en dotant les jeunes de compétences améliorant leur employabilité et de mettre en oeuvre des politiques et des services améliorés pour l’emploi des jeunes. s’étalant sur une période de deux ans (de septembre 2014 à Août 2016), ce projet dont le budget s’élève à trois millions de dollars, ciblera 54200 jeunes et 48 bénéficiaires institutionnels, a indiqué Michel Grégoire.
De son côté, Zied Laadhari s’est félicité des chiffres ambitieux que ce projet préconise réaliser, soulignant son importance dans la dynamisation du marché de l’emploi caractérisé par une “inadéquation entre les besoins des employeurs et la qualification de la main d’oeuvre”.
Le projet “PEJTUN”, a-t-il dit, permet d’autre part, de renforcer la stratégie nationale du gouvernement en matière de développement économique, notamment dans les régions.
Financé par l’agence danoise de la coopération et du développement international et piloté par le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, ce projet implique plusieurs partenaires à l’instar du ministère du développement et de la coopération internationale, l’agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) l’UGTT et l’UTICA.