Les Espagnols ont adressé dimanche 24 mai 2015, soir un sévère avertissement à l’establishment politique, entrouvrant les portes de Barcelone et de Madrid aux “indignés”, à l’issue d’élections municipales et régionales où l’antilibéral Podemos a globalement confirmé sa troisième place.
La liste de la militante anti-expulsions de Barcelone, Ada Colau, est en tête devant celle du maire sortant Xavier Trias, un nationaliste conservateur. A Madrid, la liste de Manuela Carmena est deuxième après celle du Parti populaire (droite) mais pourrait gouverner avec l’appui du Parti socialiste.
“La citoyenneté a gagné, l’espoir a gagné, le désir de changement a vaincu la campagne de la peur, de la résignation, et avec ça c’est nous tous qui gagnons, surtout Barcelone”, a déclaré la candidate en tête.