La faculté de Pharmacie de Monastir étudie la possibilité de lancer un master en phytothérapie. Elle examinera, ainsi, à partir du lundi 25 mai courant, le cursus des études et les procédures administratives, législatives et académiques nécessaires afin que la demande pour le lancement de ce master, dans le cadre du système LMD, soit acceptée par la commission nationale médicale concernée.
Rachid Chemli, professeur à la faculté précitée, a précisé à la correspondante de l’agence TAP, à Monastir, qu’une fois la demande validée, le démarrage des études, dans le cadre de ce master, est prévu pour l’année universitaire 2017-2018.
Intervenant, en marge de la 1ère rencontre franco- tunisienne sur la phytothérapie-clinique, tenue samedi, M. Chemli a rappelé que la faculté de pharmacie de Monastir a démarré, depuis 1990, l’organisation des cours de formation post-universitaire en phytothérapie. Ce cursus a été suspendu pendant une période déterminée avant d’être repris au cours de cette année universitaire.
Organisée à l’initiative de la faculté de pharmacie de Monastir, en collaboration avec l’Association tunisienne des plantes médicinales et l’Association française de phytothérapie, cette rencontre, qui se poursuivra pendant 3 jours, avec la participation des experts tunisiens et français, est destinée à des médecins inscrits à la formation post-universitaire en phytothérapie.
Celle-ci sera axée sur le diagnostic clinique efficace de 4 cas pathologiques, dans les domaines de la dermatologie, des maladies respiratoires et de la gynécologie. Les participants à cette manifestation examineront, en outre, les horizons de la coopération tuniso-française dans le domaine de la phytothérapie.