Le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Hassine Abassi a déclaré, samedi à Tunis, que la centrale syndicale n’acceptera aucun partenariat entre le secteur public et privé (PPP) si elle ne sera pas consultée à ce sujet.
Dans une déclaration à la presse en marge de la signature de deux conventions dans le domaine de la recherche scientifique entre la fondation Farhat Hached, d’une part et la fondation Ahmed Tlili pour la culture démocratique et l’université émiratie “Yes”, d’autre part, Abassi a fait savoir que L’UGTT n’a reçu aucune invitation de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) concernant l’examen de la question du partenariat public-privé.
Il a mis l’accent sur la nécessité de faire participer tous les partenaires sociaux à la discussion de la loi relative au PPP.
L’UGTT a-t-il dit, qui ne refuse pas un tel partenariat, possède sa propre vision du rôle du secteur privé, qui selon l’organisation syndicale, doit être capable de créer des postes d’emploi et d’impulser l’investissement.
Le projet de loi relatif au partenariat public-privé, rédigé en 2012, a été amendé en 2014 lors de la présentation de sa deuxième mouture.
Le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi a appelé, vendredi, à élargir les domaines d’application de ce partenariat.
Auditionné par la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), lors d’une réunion avec les représentants de la centrale patronale, il a indiqué que les domaines inscrits dans le cadre du projet de loi sur le PPP se sont limités à l’infrastructure de base, les services publics et les concessions. Les représentants de l’UTICA ont mis l’accent sur la nécessite de doter «l’instance du PPP d’un pouvoir de décision contrairement au texte du projet de loi qui lui confère un rôle consultatif ».