Le prince Ali est le “meilleur candidat” pour empêcher une réélection de Joseph Blatter à la présidence de la Fifa, a affirmé Michael van Praag après avoir renoncé jeudi à sa propre candidature, tout comme Luis Figo, et s’est rangé derrière le prince jordanien.
“Un seul candidat a de meilleures chances de gagner l’élection (…), et je crois qu’il (Ali) est le meilleur candidat et le plus en mesure de mobiliser des voix pour défier Sepp Blatter”, a expliqué Michael van Praag lors d’une conférence de presse à Amsterdam.
Après le retrait du président de la Fédération néerlandaise et de Luis Figo, Ali bin Al Hussein est désormais le seul candidat face à Sepp Blatter, président en exercice depuis 1998 et grand favori à sa propre succession lors de l’élection jeudi à Zurich.
M. Van Praag, 67 ans, a souligné qu’il souhaitait convaincre les pays qui lui avaient promis leur soutien de voter pour le prince jordanien, 39 ans. Ce dernier, également présent à Amsterdam, a remercié M.
Van Praag et Luis Figo, même si ce dernier n’a pas officiellement dit le soutenir. Ces trois hommes plaident pour du changement à la tête de la Fifa, institution ternie ces dernières années par des accusations de corruption et de népotisme, notamment.
Le prince Ali et Van Praag ont précisé que le prince intégrerait des éléments du programme du Néerlandais dans le sien, notamment sur les questions des droits de l’Homme ou pour limiter à deux le nombre de mandats possibles pour un président de la Fifa.
Ils ont rappelé s’être réunis récemment avec Luis Figo pour discuter de leurs chances respectives et loué le rôle du président de l’UEFA Michel Platini, qui leur avait conseillé de privilégier une candidature, au lieu de trois, pour faire face à Sepp Blatter.
“Platini a joué un grand rôle pour nous rassembler”, a soutenu Ali bin Al Hussein. “Parfois, on tente de séparer l’Europe du reste du monde, mais vous voyez le symbole aujourd’hui”, a-t- il ajouté alors que M. Van Praag insistait sur l’importance que l’UEFA vote en bloc pour le prince jordanien.
Et M. Van Praag de conclure: “Il est impossible pour la Fifa d’avancer avec sa direction actuelle (…), il faut adopter la critique en tant que moyen de s’améliorer”.