Le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Hassine Abassi a estimé que l’économie sociale et solidaire constitue un des meilleurs moyens permettant de lutter contre la prolifération de l’économie parallèle et une voie vers son intégration dans l’emploi organisée de manière à garantir les conditions du travail décent, conformément aux engagements des trois partenaires de la production dans le contrat social signé le 14 janvier 2013.
S’exprimant, mardi à Gammarth, à l’ouverture de la conférence tripartite sur l’économie sociale et solidaire : moteur de développement et d’emploi, Abassi a ajouté que partant du fait que la dynamique du développement local est un moteur d’emploi, il s’avère nécessaire de créer des structures d’appui et d’encadrement des jeunes qui désirent s’organiser dans le cadre de l’économie sociale et solidaire qui offre des services dans des secteurs aussi riches que variés, tels que la santé, l’enseignement, les loisirs, la culture, l’assurance, l’agriculture, le commerce et l’industrie.
Abassi a fait remarquer que l’économie sociale et solidaire en tant qu’alternative de développement a prouvé son efficacité dans plusieurs pays dans la mesure où elle a, largement, contribué à résorber le chômage. Cette économie permet, a-t-il dit, de créer un équilibre entre le succès économique et la justice sociale.
Il s’agit, a-t-il dit, de répondre à la mondialisation économique par une mondialisation sociale. Il a rappelé les recommandations de la conférence nationale organisée par l’UGTT en janvier 2015 concernant cette alternative de développement.
Ces recommandations, a-t-il dit, ont appelé, notamment, à donner à l’économie sociale et solidaire l’intérêt qu’elle mérite dans les programmes et les structures de l’UGTT, à aider les travailleurs licenciés ou mis à la retraite anticipée, pour des difficultés financières de l’entreprise, à créer des mutuelles de production ou de services et à assister les promoteurs de projet dans le domaine de l’économie sociale et solidaire.