Un rapport sur « La religion et la liberté de conscience en Tunisie » montre que 70,7 pc des personnes interrogées se considèrent « pieux », 19,6 pc se disent « très peu attachés à la religion », 7,2 pc « irréligieux » et 2,4 « très pieux ».
Concernant leur représentation de la religion, le rapport montre que 34 pc des sondés pensent qu’elle constitue « un style de vie », 24,4 une « appartenance culturelle » et 17,7 pc « une question personnelle ».
Pour 5 pc de l’échantillon, la religion ne signifie rien, alors que 2 pc jugent qu’elle constitue un obstacle au progrès. A propos du salafisme jihadisme, 5,52 pc de l’échantillon (1200 sondés) estime que ce mouvement est « acceptable » ; 0,79 pc dont la majorité est âgée entre 18 et 35 ans le trouve « très acceptable ».
L’étude révèle aussi que 47,14 pc des personnes interrogées refuse ce mouvement de manière catégorique.
Le rapport, élaboré par le Forum des sciences sociales appliquées en collaboration avec l’Institut arabe des droits de l’Homme et l’Observatoire national de la jeunesse et avec le soutien du Fonds arabe des droits de l’Homme, concerne 1200 personnes des différentes catégories sociales.