La Constitution doit être la référence de la réforme du système éducatif, ont indiqué les participants à la rencontre organisée, samedi à Tunis, par le Centre d’études sur l’islam et la démocratie dans le cadre du dialogue national sur la réforme du système éducatif.
Les participants (professeurs de l’enseignement secondaire et inspecteurs) ont souligné que “La constitution, et surtout l’article 39, doit constituer la référence pour fixer les grands traits de la réforme du système éducatif en Tunisie”.
Hedi Ben Khelifa, professeur principal de philosophie, a mis en exergue l’importance de faire participer les composantes de la société civile dans la réforme du système éducatif dès le début, indiquant que cette réforme nécessite l’organisation d’une consultation élargie et un dialogue participatif sur les attentes du peuple tunisien.
De son côté, l’ancien ministre de l’Education, Fathi Jarray, a fait savoir que le dialogue sociétal sur l’éducation, qui a démarré le 29 janvier 2015 et relancé le 23 avril, constitue un pas important vers la réforme étant donné qu’il contribue à élargir la concertation autour du diagnostic du système éducatif afin de trouver les solutions adéquates aux problèmes existants.
L’inspecteur principal en philosophie au ministère de l’Education, Khemais Bou Ali, a insisté sur l’importance de l’implication des parents, des décideurs politiques et des représentants de la société civile et du secteur culturel dans le dialogue sociétal sur l’éducation.