Le porte-parole officiel de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri a affirmé, vendredi, que les syndicalistes qui ont participé à la grève subite des agents de la société nationale des chemins de fer (SNCFT) dans la région de Tunis ont été interdits de toute activité syndicale.
Joint au téléphone par la TAP, Tahri a ajouté que ces derniers seront traduits devant la commission de règlement intérieur. Ils seront déchus de leur qualité syndicale si leur implication dans ces événements est prouvée, a-t-il dit.
Il a affirmé le refus de l’UGTT de toute tentative visant à perturber ce service public de cette manière anarchique et subite, estimant que certaines parties syndicales appartenant à des partis politiques ont exploité les revendications des agents de la SNCFT pour créer une nouvelle crise venant s’ajouter à celle dont souffre la société suite à l’arrêt du transport ferroviaire du phosphate qui représente 40% des recettes de la société.
De son côté, la fédération générale des chemins de fer a fait part, dans un communiqué publié vendredi, de son refus de tels agissements qu’elle a qualifiés d'”irresponsables et contraires à l’action syndicale et aux principes de l’UGTT”, commis par un groupe manipulé par des parties qui veulent saper l’action syndicale dans le secteur du transport ferroviaire et entraver l’activité de la société.
Elle a appelé les agents de la société tunisienne des chemins de fer (SNCFT) à ne pas se laisser influencer par ces individus, rappelant le démarrage d’un nouveau cycle de négociations au titre de 2015 et 2016 entre l’UGTT et la SNCFT.
La SNCFT avait publié, hier jeudi, un communiqué pour informer les usagers que les longues dessertes et les lignes de la banlieue sud seront perturbées dans les deux sens en raison de la grève observée dans le Grand Tunis. La grève des agents de la SNFT se poursuit.
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